Deathbringer : L'Enfer C'est Nous (Review)
Quatre nouvelles chansons de douleurs, terreurs et folies du groupe death métal de Montréal, Deathbringer. C'est leur deuxième release en moins d'un an et c'est encore un univers sombre qu'ils nous offrent et c'est ça qui faut.
L'Enfer C'est Nous, c'est le summum de l'horreur parental. Un père tue sa fille avec sa tondeuse. Impossible de s'imaginer un tel drame. Comme parent tu ne peux même pas anticiper ta réaction suite à ce genre d'évènement tragique. Qu'est-ce qui se passe dans la tête de l'individu c'est ce qu'imagine Deathbringer avec le reste des chansons. L'homme est continuellement en train de revivre son drame, la folie est la suite qui l'accompagne, La vie continue, mais l'homme se désincarne et ne fait que passer de la vie à la mort dans un enfer qui ne le quitte jamais.
Des paroles troublantes, dérangeantes, mais une réflexion sur la vie qui perd son sens et si l'enfer c'est en fait ce que nous vivons, avec ces drames qui ne nous quittent jamais c'est le thème qu'explore Deathbringer avec leur album.
Ils ont un son très dark, pas de solo que des accords les plus graves possible. La basse donne un excellent ton en alourdissant les chansons. Il n'y a pas de dissonances. La batterie est remarquable avec ses rythmes variés, les martèlements du double bass drum ajoutent à la lourdeur des pièces. Le chanteur utilise plusieurs tons et change même sa voix pour la transformer en cri de détresse. Le groupe a aussi intégré la langue française en plus grande proportion dans ses chansons. Dans l'ensemble c'est quatre bonnes tracks de Deathbringer, ils ont, pour cet album adopté une avenue différente au niveau de la réalisation, les tons de basses écrasent moins les guitares ce que je préfère.
Deathbringer nous laisse un album brutal, triste et lourd. Un son que j'aime, des textes qui choquent, mais qui restent consistent dans la direction du groupe. Quatre excellentes pièces à découvrir pour ceux qui aiment leur Death Métal avec une touche Blackened.